La fertilisation des terres est une
pratique très courante (universelle ?) en agriculture. Pour faire
simple, ça consiste à apporter des nutriments que les plantes pourront
absorber pour leur croissance, de manière à ce qu'elles puissent
produire plus. On peut distinguer plusieurs types de fertilisation selon
le type d'éléments qu'on veut apporter, mais ça n'est pas ça qui nous
intéresse dans cet article. Ce qu'on voudrait vous montrer, c'est plutôt
le matériel utilisé pour fertiliser dans le contexte agricole de
Nouvelle-Zélande.
Bon,
on va quand même mentionner que certaines fermes utilisent de
l'équipement similaire à celui de fermes françaises et peuvent
fertiliser avec tracteurs et épandeurs ou pulvérisateurs. Mais ce n'est
pas la norme ! En effet, une grande partie de la surface agricole est
tout simplement trop pentue et/ou pas assez accessible pour que ce type
de matériel soit utilisable. Du coup, il est très courant que la
fertilisation se fasse par avion ou par hélicoptère.
Voilà les images !
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Voilà le type d'avions utilisés. Ils doivent pouvoir décoller chargés à partir de pistes très courtes, et manœuvrer pour se placer avec précision au-dessus des parcelles. Du coup, on voit même parfois des avions biplanes |
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Et voilà le largage. Forcément, même si le vent est faible le jour de la fertilisation, la précision n'est pas optimale... Mais la fertilisation aérienne est le seul moyen techniquement utilisable sur ces collines |
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L'utilisation d'hélicoptères est plus précise, car le réservoir qu'ils transportent est plus proche du sol qu'un avion et aussi parce qu'ils vont moins vite que des avions. Cependant, le coût d'épandage est alors plus important |
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En zoomant sur la photo, vous devriez pouvoir voir l'hélicoptère, et aussi le camion qui apporte le fertilisant utilisé |
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Pour pouvoir faire décoller les avions, les fermes situées dans les collines ont bien souvent une piste de décollage et d'atterrissage comme celle-ci |
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Celle-ci est une piste de luxe, elle est goudronnée ! Cela permet qu'elle soit utilisable même quand la terre est humide, comme ça peut être le cas en début de printemps |
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En haut des pistes de décollage, il y a un silo où le fertilisant peut être stocké. Celui-ci a un astucieux toit mobile |
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Enfin,
les agriculteurs possèdent aussi un peu de matériel d'épandage...
Utilisable avec le quad ! Cette solution peut paraître rigolote, mais
sur la ferme de 260 hectares où nous sommes actuellement le seul
tracteur doit avoir 40 ans et faire 45 chevaux : pas question de
l'utiliser pour fertiliser (sans parler de l'achat d'un gros épandeur).
Du coup, le petit épandeur tracté par quad est intéressant ! |
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Voilà des exemples de matériel qu'on a pu voir, sur les fermes qu'on a visitées. Le gros inconvénient de ces solutions reste cependant la précision.
Pour les épandages en quad, on imagine facilement qu'il est difficile de se repérer pour savoir si la trajectoire qu'on suit est bien parallèle et située à la bonne distance de la précédente. Pour des épandages aériens, la trajectoire peut maintenant être connue et contrôlée par GPS, mais la dérive liée au vent reste inévitable et difficile à maîtriser. Les pistes d'amélioration de cette précision concernent par contre le couplage de l'épandeur aérien avec une carte de la ferme, pour que le largage soit automatiquement arrêté dès que l'épandeur sors des limites de la ferme, passe au-dessus d'une zone à éviter, voire pour moduler la dose en fonction des zones...
Une technologie déjà développée et proposée par certaines coopératives.
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